Bonjour, voici une présentation de mon bassin ainsi que les phases de réalisations !
Bonne lecture, et merci d'avance pour vos remarques (positives ou négatives, je ne demande qu'à m'améliorer !)
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LE PROJET : Idées de base & contraintes.
Installé depuis Aout 2017 en maison avec un petit jardin, je souhaitais réaliser un bassin que serait un échantillon du milieu naturel
"local" ; Pas de koï ou de poisson rouge, mais de la faune et flore de nos régions, nos rivières ou nos étangs.
L'autre défi que je me suis donné : Faire une filtration la plus naturelle possible, en gravitaire, comme dans la nature.
Enfin, le budget et la surface utilisable - négocié avec Madame
![Wink ;)](./images/smilies/icon_e_wink.gif)
d'environ 4 x 6 m, qui comprendrait cascade, zones paysagées et filtration. Ce n'est pas énorme, mais on fera avec !
J'ai réalisé ce projet en deux temps que j'ai nommé ci-dessous les phases 1 et 2.
Bassin phase 1 (réalisation hiver 2017-2018)
J'ai récupéré un petit bassin thermoformé de 150 litres, j'ai creusé le trou nécessaire à sa mise en place. La terre dégagée a permis de faire un talus et réaliser un ruisseau.
La pompe repère "P" remonte l'eau au sommet de la cascade puis forme un ruisseau (bétonné avec des cailloux, puis recouvert d'une membrane "boostik" - repèrée en vert). Le ruisseau se déversait dans le bassin thermoformé.
Ce petit bassin débordait ensuite dans un filtre mécanique "fait maison" composé de différentes mousses (repère "F"). Suivant un cheminement enterré (repéré en noir), l'eau traversait ensuite une série de 4 jardinières remplies de pouzzolane et plantées (trop) copieusement (en rouge), puis l'eau filtrée retournait vers le puisard de pompage (repère "P", détaillé juste après).
Le pompage
Dans le puisard PVC (environ 50 litres) se trouvait donc une pompe 2000 l/h (supérieure au débit dont j'ai besoin car dimensionné pour la phase 2).
J'ai dû réduire son débit en plaçant un système de by-pass afin d'anticiper le retour d'une partie du débit de ruisseau, et permettre une filtration plus lente.
1. Gaine alimentation en 220v, depuis coffret extérieur étanche équipé d'un disjoncteur 2A.
2. Départ eau sous pression vers ruisseau
3. Retour eau filtrée (gravitaire) - Le raccord coudé (non collé) permet d'ajuster le niveau du filtre en amont en le faisant tourner.
4. Sortie by-pass (l'entrée se situe au niveau du "S" du ruisseau)
5. Système de mise à niveau automatique (même système que le remplissage d'une chasse d'eau).
6. Alimentation d'eau réseau potable (branché sur programmateur afin de limiter la consommation d'eau en cas de grosse fuite)
L'ensemble fonctionna plutôt bien pendant 2 saisons, hormis :
- les racines des plantes saturaient rapidement les jardinières, ce qui provoquait des débordements d'eau.
- L'étanchéité des nombreux raccordements sur les jardinières ne tenaient pas dans le temps (fuites).
- La filtration mécanique se bouchait assez vite et provoquait aussi des débordements.
Transformation du Bassin : phase 2 (début février 2020, fin avril 2020)
Il est temps de passer aux choses sérieuses, et de construire un (vrai) bassin, avec un lagunage fiable, capacitaire et autonome.
Les parties pompage et ruisseau sont conservées, les jardinières arrachées et remplacées par le bassin thermoformé qui devient LE lagunage.
Il a fallu creuser (agrandir) le trou ou était l'ancien petit bassin.
Ensuite, pose du géotextile (300g/m2), puis de la bâche. A noter que j'ai opté pour du PVC de 1mm ; en effet l'écart de prix avec l'EPDM
est vraiment exorbitant (prix x3 à dimensions équivalente), même si je suis conscient de ses avantages.
Il a plus des cordes en février 2020 ; même si le remplissage à l'eau de pluie n'est pas à privilégier, mon bassin s'est rempli entièrement, malgré
moi ! Du coup, chaque jours, je tirais simplement les plis au fur et à mesure de la montée des eaux.
Enfin, j'ai pu figer le niveau final par la pose du passe-bâche, ainsi que la conduite qui fait à présent déborder le bassin dans le lagunage.
Et puis le covid-19 est arrivé, avec de belles journées ensoleillées et du temps à revendre ; j'ai pu tranquillement attaquer l'aménagement des bords, avec de grosses pierres récupérées par chance avant le confinement. Elles sont placées sur un palier prévu lors du terrassement. L'idée étant, bien sûr, de masquer totalement la bâche sur les bords.
Ensuite j'ai remonté la bâche à l’arrière des pierres, puis réalisé un bourrelet et "noyé" le reste de la bâche en terre. La pelouse poussera par dessus.
Les cailloux récupérés dans la terre lors de l'agrandissement servent à masque la bâche
Le lagunage
Le principe que j'ai choisi est plutôt décalé par rapport à ce qui se fait habituellement, je pense que ça sort tout droit de mon imagination... Le long terme dira si c'était une bonne ou mauvaise idée !
L'ancien bassin thermoformé a été rempli de 120 litres de pouzzolane. Mais avant, j'y ai installé une cloche grillagée qui permettra de faire une "poche" sans substrat, pour qu'un tube plongé y récupère l'eau filtrée qui s'écoulera vers le puits de pompage via un "trop-plein" central.
Après quelques jours de fonctionnement, j'ai finalement ajouté un petit pré-filtre mécanique en entrée de lagunage, le mirabellier a proximité ayant rejeté pas mal de fleurs... C'est un simple carré de mousse de filtration grossière (sous le couvercle carré en bois). Même s'il sature, l'eau le contournera sans désamorcer le flux normal.
Quelques photos finales, même si'il faut attendre que la végétation et la pelouse poussent pour vraiment donner l'effet naturel (ça viendra...)
Merci @ bientôt !