Rappel des faits (en complet anonymat ) : la perte d’une vingtaine de koïs en 2020 par MonsieurX a été rappelée par MonsieurY, en réponse à MonsieurX qui disait qu’il n’avait pas de souci dans son bassin depuis des années.
Ça me semble révélateur du fait qu’on parle assez peu des morts dans nos bassins et qu’on n’aime pas trop qu’ils reviennent sur la « table ». À vrai dire, c’est normal !
Mais une partie de mon métier consiste à analyser les taux de mortalité (bon, pas chez les poissons).
Déformation professionnelle : ça me donne envie de creuser !
Ça tombe « bien », la même année que MonsieurX, j’ai également eu un épisode catastrophique similaire au bassin. Et globalement, depuis, j’ai quand même une mortalité élevée.
Pour rappel, certains d’entre vous ont pu suivre une partie des mélodrames ici :
Attention, le but n'est pas de chercher la cause, elle est multiple et il y a des facteurs agravants chez moi :
- les koïs sont des animaux ultra chochottes car ultra sélectionnés (consanguin et tout le tintouin)
- elles sont chez moi dans des conditions pas top (eau toujours froide, parasites à foison dû à la proximité de la rivière et de piscicultures)
- choix de koïs certes jolies, mais parfois à des prix vraiment bas (j'ai parfois pris des koïs anormalement petites ou maigres à l'achat, juste parce que j'avais flashé sur leur pattern).
Dans tous les graphiques, les morts seront dans les teintes oranges (et les vivants en bleu)
Première donnée : J'ai presque un tiers des koïs qui sont mortes (32,7%).
2ème donnée : les trois quarts des koïs qui sont mortes étaient de petite taille. Attention je ne commente pas la taille des vivants, qui est juste donnée à titre indicatif (forcément, c'est biaisé : elles sont vivantes, donc elles ont eu le loisir de continuer à grandir, contrairement aux morts)