Bassin de collecte des eaux pluviales pour irrigation
Posté : 05 déc. 2022, 10:13
Bonjour,
nouvellement inscrit, je suis à la recherche d'informations "techniques" pour la réalisation d'un bassin à vocation d'irrigation. Ce bassin serait donc destiné à accueillir quelques plantes éventuelles, mais a priori pas de poissons (j'espère que ce prérequis ne me vaudra pas trop d'antipathie sur ce forum à vocation plutôt "pisciphile" !).
Introduction sur le pourquoi du comment (partie à sauter si seules les questions vous intéressent) :
J'ai un assez grand potager que j'essaie d'arroser avec l'eau de mon puits, mais celui-ci se retrouve à sec en milieu d'été (pas hyper pratique). Par conséquent, je cherche une solution pour stocker de l'eau de pluie. Pour un arrosage estival optimal (en l'absence de pluie), mes besoins en eau peuvent monter jusqu'à 2.5 m³ par semaine (rien que pour le potager et, dans l'idéal, j'aurais d'autres choses à arroser). En supposant que, à l'avenir, je pourrais avoir à traverser de longues périodes sans pluie (comme cette année), je pensais que dix semaines de stock serait un minimum, soit 25 m³. En tenant compte de l'évaporation (voir question ci-dessous), il faudrait que je prenne de la marge, j'envisageais donc environ 50 m³ au total. Avec un bassin de 8 m X 4 m sur 1.5 m de profondeur, j'arriverais à 48 m³, ce qui me paraît déjà pas mal.
Il me reste à vérifier quelle surface de toit je pourrais "drainer" jusqu'au bassin (je ne suis pas sûr que les deux pans de la toiture soient reliés au tabouret dont je connais l'existence, assez proche de l'emplacement envisagé) et à étudier en détail la pluviométrie hivernale de chez moi pour vérifier que je pourrais effectivement collecter autant d'eau de l'automne au printemps, mais voilà pour la théorie.
En pratique :
J'envisageais un terrassement à la mini-pelle, avec une forme rectangulaire simple, à bords ± verticaux, sans paliers a priori.
J'ai un terrain avec une bonne petite pente, qui s'adoucit tout en bas, là où je pense mettre le bassin : les descentes de gouttière de la maison seraient dérivées jusqu'au bassin : l'eau de pluie descendrait donc directement sans être aidée et, du côté opposé à l'arrivée d'eau, je pensais simplement installer un trop-plein pour évacuer l'éventuel excédent dans le fossé.
Puis, feutre et bâche EPDM (à terme, j'aurai sans doute des questions sur les grammages / épaisseurs, mais chaque chose en son temps).
J'ai quelques questions pour estimer la faisabilité du truc et poursuivre mes réflexions sur le dimensionnement :
- La plus importante : puis-je, avec pas ou très peu de plantes et en l'absence d'animaux, espérer garder mon eau propre, sans trop d'algues, sans utiliser de système de filtration ou d'épuration ? (Important pour moi : je suis un peu courageux mais pas trop et un bassin tout simple serait le mieux, mais l'arrosage est automatisé avec une pompe qui ne supporterait pas trop d'aspirer des algues, je pense.)
- Puis-je espérer que, en l'absence de maçonnerie, les parois du bassin ne s'effondreront pas et seront maintenues par la pression de l'eau, sachant qu'en été, il est certain que le niveau baisserait beaucoup ? (Je précise que mon sol est très argileux.)
- Dois-je sérieusement envisager l'installation d'une bonde de fond (pour un vidage / nettoyage périodiques bien plus faciles) ou pas ? Je me pose la question car, évidemment, en installer une serait sans doute super, mais cela représenterait des travaux bien plus conséquents pour installer le tuyau d'évacuation (tranchée de 1,5 / 1,8 m de profondeur pour rejoindre le fossé !)...
- Côté dimensionnement / marge de manœuvre, avez-vous une idée (je suppose que oui) du volume d'eau qui peut s'évaporer dans un tel bassin sur la période juillet-août (je suis tout près de Mâcon, côté Ain) ?
- Est-ce que l'introduction de quelques pieds de nénuphars / lotus (j'ai toujours adoré ces plantes et rêvé de pouvoir en accueillir dans de bonnes conditions !) serait envisageable dans un tel bassin dont la profondeur serait très fluctuante (et au plus bas en fin d'été) ?
- Est-ce que ces plantes, si introduites dans le bassin, seraient capables de limiter les pertes par évaporation de manière significative ?
Voilà, je pense avoir fait le tour du premier jet de ce projet. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires ou des éléments de réponse à m'apporter, n'hésitez pas !
À plusse,
sébastien
PS : Mes excuses pour ce pavé sans doute un peu indigeste, mais j'essaie d'être précis pour construire un projet "réfléchi"...
nouvellement inscrit, je suis à la recherche d'informations "techniques" pour la réalisation d'un bassin à vocation d'irrigation. Ce bassin serait donc destiné à accueillir quelques plantes éventuelles, mais a priori pas de poissons (j'espère que ce prérequis ne me vaudra pas trop d'antipathie sur ce forum à vocation plutôt "pisciphile" !).
Introduction sur le pourquoi du comment (partie à sauter si seules les questions vous intéressent) :
J'ai un assez grand potager que j'essaie d'arroser avec l'eau de mon puits, mais celui-ci se retrouve à sec en milieu d'été (pas hyper pratique). Par conséquent, je cherche une solution pour stocker de l'eau de pluie. Pour un arrosage estival optimal (en l'absence de pluie), mes besoins en eau peuvent monter jusqu'à 2.5 m³ par semaine (rien que pour le potager et, dans l'idéal, j'aurais d'autres choses à arroser). En supposant que, à l'avenir, je pourrais avoir à traverser de longues périodes sans pluie (comme cette année), je pensais que dix semaines de stock serait un minimum, soit 25 m³. En tenant compte de l'évaporation (voir question ci-dessous), il faudrait que je prenne de la marge, j'envisageais donc environ 50 m³ au total. Avec un bassin de 8 m X 4 m sur 1.5 m de profondeur, j'arriverais à 48 m³, ce qui me paraît déjà pas mal.
Il me reste à vérifier quelle surface de toit je pourrais "drainer" jusqu'au bassin (je ne suis pas sûr que les deux pans de la toiture soient reliés au tabouret dont je connais l'existence, assez proche de l'emplacement envisagé) et à étudier en détail la pluviométrie hivernale de chez moi pour vérifier que je pourrais effectivement collecter autant d'eau de l'automne au printemps, mais voilà pour la théorie.
En pratique :
J'envisageais un terrassement à la mini-pelle, avec une forme rectangulaire simple, à bords ± verticaux, sans paliers a priori.
J'ai un terrain avec une bonne petite pente, qui s'adoucit tout en bas, là où je pense mettre le bassin : les descentes de gouttière de la maison seraient dérivées jusqu'au bassin : l'eau de pluie descendrait donc directement sans être aidée et, du côté opposé à l'arrivée d'eau, je pensais simplement installer un trop-plein pour évacuer l'éventuel excédent dans le fossé.
Puis, feutre et bâche EPDM (à terme, j'aurai sans doute des questions sur les grammages / épaisseurs, mais chaque chose en son temps).
J'ai quelques questions pour estimer la faisabilité du truc et poursuivre mes réflexions sur le dimensionnement :
- La plus importante : puis-je, avec pas ou très peu de plantes et en l'absence d'animaux, espérer garder mon eau propre, sans trop d'algues, sans utiliser de système de filtration ou d'épuration ? (Important pour moi : je suis un peu courageux mais pas trop et un bassin tout simple serait le mieux, mais l'arrosage est automatisé avec une pompe qui ne supporterait pas trop d'aspirer des algues, je pense.)
- Puis-je espérer que, en l'absence de maçonnerie, les parois du bassin ne s'effondreront pas et seront maintenues par la pression de l'eau, sachant qu'en été, il est certain que le niveau baisserait beaucoup ? (Je précise que mon sol est très argileux.)
- Dois-je sérieusement envisager l'installation d'une bonde de fond (pour un vidage / nettoyage périodiques bien plus faciles) ou pas ? Je me pose la question car, évidemment, en installer une serait sans doute super, mais cela représenterait des travaux bien plus conséquents pour installer le tuyau d'évacuation (tranchée de 1,5 / 1,8 m de profondeur pour rejoindre le fossé !)...
- Côté dimensionnement / marge de manœuvre, avez-vous une idée (je suppose que oui) du volume d'eau qui peut s'évaporer dans un tel bassin sur la période juillet-août (je suis tout près de Mâcon, côté Ain) ?
- Est-ce que l'introduction de quelques pieds de nénuphars / lotus (j'ai toujours adoré ces plantes et rêvé de pouvoir en accueillir dans de bonnes conditions !) serait envisageable dans un tel bassin dont la profondeur serait très fluctuante (et au plus bas en fin d'été) ?
- Est-ce que ces plantes, si introduites dans le bassin, seraient capables de limiter les pertes par évaporation de manière significative ?
Voilà, je pense avoir fait le tour du premier jet de ce projet. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires ou des éléments de réponse à m'apporter, n'hésitez pas !
À plusse,
sébastien
PS : Mes excuses pour ce pavé sans doute un peu indigeste, mais j'essaie d'être précis pour construire un projet "réfléchi"...