Procédure de quarantaine/bac hôpital
Posté : 08 juil. 2015, 00:14
Je n'ai pas trouvé de sujet là-dessus, et je me dis que cela pourrait être intéressant d'en avoir un sur le forum, et sur le wiki. Qu'en pensez-vous ?
Pour le moment, voici ce que j'ai trouvé, comme procédure. J'ai librement adapté depuis une procédure en anglais que j'ai trouvé ici : http://www.koi-fish.com/koi-care/how-to-quarantine.html
Procédure de quarantaine/Bac hôpital :
Mise en place matérielle :
Le bac doit contenir au strict minimum 400 l. Un volume supérieur à 3000 l n'est pas nécessaire. Il doit être recouvert d'un filet de protection. Un coin d'ombre doit être aménagé, par exemple avec une plaque de plastique. Éviter l'utilisation d'une plante ou d'un arbre, pour limiter au maximum les déchets organiques. Prévoir un système de chauffage contrôlable pouvant faire monter l'eau à 26°. Prévoir un système de filtration suffisant, notamment une base biologique déjà développée. Utilisation possible d'une partie du média biologique du bassin principal. Prévoir une source d'oxygénation optimale.
Remplissage du bac :
Si possible, se servir de l'eau du bassin de destination pour commencer l'acclimatation de la koï. La température initiale de l'eau doit être la plus proche possible de celle du bassin d'origine de la koï. Commencer la filtration quelques jours à l'avance. Avant de placer votre koï, prendre note des diverses mesures de l'eau (pH, nitrites, ammoniac).
Arrivée de la koï, dans le bac de quarantaine :
Dès son arrivée, pratiquer une vérification au microscope de la présence de parasites, sur un échantillon prélevé par frottis. Agir en conséquence. Placer la koï dans son contenant et son eau d'arrivée dans le bac pour permettre aux températures de s'équilibrer. Placer ensuite la koï dans le bac, entachant de transférer le moins possible de l'eau de son contenant d'arrivée. Selon la même procédure, si aucun parasite n'est détecté lors du premier frottis, placer une autre koï de votre bassin avec elle, pour lui servir de compagnie, et pour vous servir de sujet témoin. Si votre nouvelle koï est un porteur sain, la seconde devrait être contaminée, et vous permettre de détecter la maladie malgré tout.
Routine pour les trois semaines suivantes :
Les trois premiers jours, augmentation progressive de la température du bassin à raison d'un degré par jour jusqu'à une température approximative de 25°, pour accélérer le développement des maladies et parasites éventuels. Ne pas nourrir la koï durant les premiers jours, pour la laisser s'habituer à son environnement. Pratique d'un frottis journalier avec vérification au microscope, et prendre note chaque jour de la qualité de l'eau, lors de la première semaine. Si tout va bien, passer à une fois tous les quelques jours pour les deux semaines suivantes. Pratiquer régulièrement un examen du ventre de la koï, pour détecter d'éventuelles blessures ou ulcères. Changement hebdomadaire de 25 % de l'eau du bac, en une seule fois ou bien petit à petit chaque jour. Un test de dépistage du virus de l'herpès de la koï, peut éventuellement être pratiqué, pour une koï suffisamment grosse.
Signes de bonne santé ou de problèmes :
La koi doit nager dans le bac calmement, sans se frotter les côtés contre son environnement. Si elle se contente de rester à proximité du fond, c'est un comportement normal.
Des frottements contre son environnement sont indicateurs d'un problème, probablement parasitaire. De la même manière, si votre koï se pose sur le fond, sans bouger, avec les nageoires repliées, il s'agit d'un symptôme nécessitant votre attention.
Les procédures médicales :
Le frottis :
Le frottis consiste à prélever par frottement superficiel des cellules de la koï. Il peut être accompagné d'une légère anesthésie pour amoindrir le stress du sujet. Voici un exemple de pratique du frottis :
youtu.be/GNz-ZYu_3hY
Les échantillons doivent être ensuite observés au microscope, pour détecter les parasites éventuels.
Voici des exemples de parasites vus au microscope à partir d'un frottis.
Ici des costias.
youtu.be/UVMdciZGahE
un gyrodactylus.
youtu.be/M9f4m4IAQpc
L'anesthésie :
L'anesthésie de votre koï, doit être pratiquée dans une bassine à sa taille suffisamment grande pour ne pas la blesser. Plusieurs méthodes existent, dont certaines artisanales, Mais vous pouvez trouver des produits préparés à l'avance dans le commerce Comme le "Koï calm", "Fish calm", ou encore "Colombo Sedation". Voir les notices d'utilisation pour le dosage.
Pour le moment, voici ce que j'ai trouvé, comme procédure. J'ai librement adapté depuis une procédure en anglais que j'ai trouvé ici : http://www.koi-fish.com/koi-care/how-to-quarantine.html
Procédure de quarantaine/Bac hôpital :
Mise en place matérielle :
Le bac doit contenir au strict minimum 400 l. Un volume supérieur à 3000 l n'est pas nécessaire. Il doit être recouvert d'un filet de protection. Un coin d'ombre doit être aménagé, par exemple avec une plaque de plastique. Éviter l'utilisation d'une plante ou d'un arbre, pour limiter au maximum les déchets organiques. Prévoir un système de chauffage contrôlable pouvant faire monter l'eau à 26°. Prévoir un système de filtration suffisant, notamment une base biologique déjà développée. Utilisation possible d'une partie du média biologique du bassin principal. Prévoir une source d'oxygénation optimale.
Remplissage du bac :
Si possible, se servir de l'eau du bassin de destination pour commencer l'acclimatation de la koï. La température initiale de l'eau doit être la plus proche possible de celle du bassin d'origine de la koï. Commencer la filtration quelques jours à l'avance. Avant de placer votre koï, prendre note des diverses mesures de l'eau (pH, nitrites, ammoniac).
Arrivée de la koï, dans le bac de quarantaine :
Dès son arrivée, pratiquer une vérification au microscope de la présence de parasites, sur un échantillon prélevé par frottis. Agir en conséquence. Placer la koï dans son contenant et son eau d'arrivée dans le bac pour permettre aux températures de s'équilibrer. Placer ensuite la koï dans le bac, entachant de transférer le moins possible de l'eau de son contenant d'arrivée. Selon la même procédure, si aucun parasite n'est détecté lors du premier frottis, placer une autre koï de votre bassin avec elle, pour lui servir de compagnie, et pour vous servir de sujet témoin. Si votre nouvelle koï est un porteur sain, la seconde devrait être contaminée, et vous permettre de détecter la maladie malgré tout.
Routine pour les trois semaines suivantes :
Les trois premiers jours, augmentation progressive de la température du bassin à raison d'un degré par jour jusqu'à une température approximative de 25°, pour accélérer le développement des maladies et parasites éventuels. Ne pas nourrir la koï durant les premiers jours, pour la laisser s'habituer à son environnement. Pratique d'un frottis journalier avec vérification au microscope, et prendre note chaque jour de la qualité de l'eau, lors de la première semaine. Si tout va bien, passer à une fois tous les quelques jours pour les deux semaines suivantes. Pratiquer régulièrement un examen du ventre de la koï, pour détecter d'éventuelles blessures ou ulcères. Changement hebdomadaire de 25 % de l'eau du bac, en une seule fois ou bien petit à petit chaque jour. Un test de dépistage du virus de l'herpès de la koï, peut éventuellement être pratiqué, pour une koï suffisamment grosse.
Signes de bonne santé ou de problèmes :
La koi doit nager dans le bac calmement, sans se frotter les côtés contre son environnement. Si elle se contente de rester à proximité du fond, c'est un comportement normal.
Des frottements contre son environnement sont indicateurs d'un problème, probablement parasitaire. De la même manière, si votre koï se pose sur le fond, sans bouger, avec les nageoires repliées, il s'agit d'un symptôme nécessitant votre attention.
Les procédures médicales :
Le frottis :
Le frottis consiste à prélever par frottement superficiel des cellules de la koï. Il peut être accompagné d'une légère anesthésie pour amoindrir le stress du sujet. Voici un exemple de pratique du frottis :
youtu.be/GNz-ZYu_3hY
Les échantillons doivent être ensuite observés au microscope, pour détecter les parasites éventuels.
Voici des exemples de parasites vus au microscope à partir d'un frottis.
Ici des costias.
youtu.be/UVMdciZGahE
un gyrodactylus.
youtu.be/M9f4m4IAQpc
L'anesthésie :
L'anesthésie de votre koï, doit être pratiquée dans une bassine à sa taille suffisamment grande pour ne pas la blesser. Plusieurs méthodes existent, dont certaines artisanales, Mais vous pouvez trouver des produits préparés à l'avance dans le commerce Comme le "Koï calm", "Fish calm", ou encore "Colombo Sedation". Voir les notices d'utilisation pour le dosage.