L'eau de pluie est abondante...cumulée sur une année, avec certes de conséquentes disparités saisonnières. Donc on ne manque pas d'eau. Ex : sur mon terrain il est tombé en 2019 pas moins de 4200 m3 ( 5000 m3 en 2015, 3500 m3 en 2016, 2870 m3 en 2017, 3900 m3 en 2018).
Pour nos bassins ne peut-on pas stocker et "amender" cette eau qui, en l'état n'est pas "tip-top" ?
Sur la réflexion générale, je pense que les dépenses à venir vont s'accentuer ! Entretien des réseaux, diversification des captages, TRAITEMENT de l'eau CAPTEE qui est de plus en plus chargée de saletés issues de certaines activités humaines, RETRAITEMENT des EAUX USEES, etc...
Alors tu imagines ? projet est à 60m3 : 10% par semaine représente sur l'année 312 m3 de changements d'eau...au tarif que tu annonces, DUR DUR. Rapportés à notre consommation domestique de 80 m3 ça invite à la réflexion !
Du coup une lagune de bonne taille alimentée par un airlift pour supprimer d'autres postes de dépenses ?
D'ailleurs, à quelques exceptions près - que je remercie - je trouve que les coûts des réalisations et les coûts d'exploitation ne sont pas assez évoquées chiffres à l'appui dans la trame de ce forum. Faire un calcul dans son coin n'a pas la même portée que lire les chiffres GLOBAUX de ceux qui y sont passés !
Alors les koîs...on peut les voir comme les "rolls XXL" de la faune aquatique d'agrément. Je me demande d'ailleurs si on a pas plus à gagner en restant discret qu'en se mettant sous les feux de la rampe en revendiquant des aménagements ?
Cela dit on reste des petits joueurs qui ne pèsent pas lourd dans le paysage :
--- les 2 tranches de la centrale nucléaire de Civaux (86) nécessitent le captage de 300.000.000 m3 par an pour être refroidies. Une très grande partie repart - tiède - dans la Vienne.
--- un agriculteur irrigant de ma commune pompe
en une nuit (période de 12h) 3 x 80 m3/h x 12h = 2880 m3. Et les arrêtés préfectoraux ne le concernent pas car il arrose son maïs en vue d'une consommation par son cheptel de cochons, dont le lisier repartira dans ses champs.
Bon j'en oublie et son contraire
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